Nous avons notre palme d'Or mais elle ne figure malheureusement pas en compétition ! Vice-Versa, la dernière création des studios Pixar, est une pure merveille, l'un des chefs d’œuvre du studio à qui l'on doit, rappelons-le tout de même, Toy Story, Ratatouille et Là-Haut.
Pete Docter, déjà à l’œuvre sur Wall-E, nous plonge dans la tête d'une petite fille, dénommée Riley, à travers ses émotions incarnées par cinq personnages : Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur. Alors que sa petite enfance s'est déroulée dans une parfaite harmonie, Riley doit désormais quitter son Minnesota natal pour la Californie. Un changement qui va fortement la perturber, à commencer par ses propres émotions.
C'est un trésor d'imagination, une aventure trépidante dans les souvenirs, le subconscient, les rêves, tout ce qui constitue l'âme humaine. Pete Docter a exploré toutes les possibilités que pouvait lui offrir ce concept ingénieux et atteint ici un sommet de créativité et d'inventivité, souvent hilarant et par instant véritablement poignant. On ne cache pas qu'on a verser notre petite larme devant cette réminiscence d'une enfance qu'on ne peut se résoudre à quitter. Le film a emballé le festival, accueilli sous des applaudissements chaleureux, et on regrette qu'il n'ait pas eu les honneurs de la compétition, au regard de la relative faiblesse de la sélection jusqu'à présent. A découvrir d'urgence en salles dès le 17 juin.
Vice-Versa de Pete Docter
Pete Docter, déjà à l’œuvre sur Wall-E, nous plonge dans la tête d'une petite fille, dénommée Riley, à travers ses émotions incarnées par cinq personnages : Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur. Alors que sa petite enfance s'est déroulée dans une parfaite harmonie, Riley doit désormais quitter son Minnesota natal pour la Californie. Un changement qui va fortement la perturber, à commencer par ses propres émotions.
C'est un trésor d'imagination, une aventure trépidante dans les souvenirs, le subconscient, les rêves, tout ce qui constitue l'âme humaine. Pete Docter a exploré toutes les possibilités que pouvait lui offrir ce concept ingénieux et atteint ici un sommet de créativité et d'inventivité, souvent hilarant et par instant véritablement poignant. On ne cache pas qu'on a verser notre petite larme devant cette réminiscence d'une enfance qu'on ne peut se résoudre à quitter. Le film a emballé le festival, accueilli sous des applaudissements chaleureux, et on regrette qu'il n'ait pas eu les honneurs de la compétition, au regard de la relative faiblesse de la sélection jusqu'à présent. A découvrir d'urgence en salles dès le 17 juin.
Emily Blunt, Josh Brolin et Benicio Del Toro dans Sicario
Le nouveau film de Denis Villeneuve, Sicario, était très attendu en compétition. Le réalisateur révélé avec Incendies et qui avait surpris son monde grâce à l'excellent Prisoners ne nous a pas déçu. Sicario se passe à la zone frontalière entre le Mexique et les Etats-Unis où une jeune recrue du FBI (Emily Blunt) est enrôlée pour aider un groupe d'intervention d'élite dirigé par un agent du gouvernement (Josh Brolin) dans la lutte pour le trafic du drogue.
Denis Villeneuve ringardise tout ce qui se fait actuellement dans le genre, à l'opposé d' un maniérisme pompeux à base de caméra à l'épaule ostentatoire. Sa mise en scène, extrêmement travaillée, nourrie de plans très composés, installe une tension en sourdine qui ne quittera jamais l'écran, et arrive à créer un rythme particulièrement captivant. Les acteurs, au diapason, à commencer par un très énigmatique Benicio Del Toro, participent de cette nouvelle réussite du cinéaste qui maîtrise parfaitement l'art de la dissimulation. On voit mal comment les frères Coen pourraient demeurer insensibles à ce cinéma assez proche du leur, d''autant plus qu'il est éclairé par le même directeur de la photographie, le grand Roger Deakins. Le film sortira en salles 7 octobre prochain.
Antoine Jullien
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