mardi 30 juin 2015

William Friedkin et Alan Parker au Champs-Elysées Film Festival

 
Deux grands cinéastes étaient à l'honneur durant ce Champs-Elysées Film Festival. Tout d'abord Alan Parker, récompensé par un prix pour l'ensemble de sa carrière, carrière qui s'est arrêtée en 2003 lors de la sortie de son dernier film, La Vie de David Gale. Le réalisateur de Midnight Express et Birdy a d'ailleurs confirmé à notre micro qu'il abandonnait définitivement le cinéma. Triste nouvelle. 

William Friedkin était de passage dans la capitale à l'occasion de la ressortie director's cut de Sorcerer - Le Convoi de la peur, remake du Salaire de la Peur de Clouzot qu'il réalisa en 1977. Le tournage fut une véritable odyssée, malmené par une guerre civile et touché de plein fouet par la malaria. Friedkin y laissa des plumes et sa santé, victime d'un échec cinglant au moment de la sortie du film. Il est aujourd'hui considéré comme culte et il est vrai qu'il demeure toujours impressionnant visuellement, comportant certaines séquences stupéfiantes malgré une première partie plus faible. Nous avons eu le privilège de passer quelques instants avec le réalisateur de L'Exorciste qui estime toujours que Sorcerer est son meilleur film. A (re)découvrir sur les écrans à partir du 15 juillet. 

Pour conclure ce panorama du festival, un coup de cœur à une œuvre un peu oubliée, The Rose de Mark Rydell, sorti en 1979, que l'on a pu admirer en présence du grand chef opérateur Vilmos Zigmond. Très inspiré de la vie de Janis Joplin, le film est sans conteste l'une des plus belles évocations de la scène musicale autant qu'un bouleversant portrait d'une rock star campée par une extraordinaire Bette Midler. Une ressortie à ne pas manquer en copie restaurée dès le 29 juillet.


lundi 29 juin 2015

Emilie Dequenne au Champs-Elysées Film Festival


Jeremy Irons, le président du Champs-Elysées Film Festival, n'était pas seul. Il était accompagné de la comédienne Emilie Dequenne, également présidente de la manifestation. 

Nous avons rencontré l'actrice de Rosetta et Pas son genre qui a évoqué le festival, les films qu'elle a choisi de montrer au public (La Cérémonie et Requiem for a dream) ainsi que les moments forts de sa jeune carrière. 

Elle s'est aussi exprimée sur la série britannique The Missing, prochainement diffusée sur TMC, dans laquelle elle interprète une policière et qui a représenté pour elle une expérience très enrichissante.

dimanche 28 juin 2015

Jeremy Irons au Champs-Elysées Film Festival


Mon Cinématographe vous propose un retour sur le 4ème Champs-Elysées Film Festival, qui s'est déroulé du 10 au 16 juin, avec une star, un seigneur, Monsieur Jeremy Irons. 

Le président de la manifestation parisienne a participé à une master-class dans laquelle il a évoqué des anecdotes savoureuses sur De Niro, Depardieu et quelques autres mais il est aussi revenu sur les films importants de sa carrière dont Le Mystère Von Bülow de Barbet Schroeder qui lui valut l'Oscar du meilleur acteur en 1991, et Faux-Semblants de David Cronenberg, l'un de ses rôles les plus marquants.

Et, privilège suprême, nous avons eu la chance de l'avoir à notre micro. En vrai gentleman, il a répondu à nos questions et en a dit un peu plus sur le très attendu Batman V Superman dans lequel il interprète le rôle du majordome Alfred et qui sortira en 2016.


vendredi 26 juin 2015

La Saison 2015-2016 de la Cinémathèque française

 
Le directeur de la Cinémathèque Française, Serge Toubiana, a annoncé hier soir, en compagnie du président Costa-Gavras, la saison 2015-2016 de l'institution qui fêtera en septembre prochain le 10ème anniversaire de son inauguration rue de Bercy.

Martin Scorsese par Brigitte Lacombe

L'occasion était trop belle pour rendre hommage à Martin Scorsese qui, en 2005, avait inauguré le bâtiment conçu par le célèbre architecte Frank Gehry en déclarant : "La Cinémathèque française est notre demeure spirituelle". Le réalisateur de Taxi Driver, très concerné par la préservation des films (il a créé la Film Foundation) se verra donc honoré à travers une grande exposition qui lui sera consacrée à partir du 14 octobre. Le cinéaste, qui vient de terminer le tournage de son nouveau film, Silence, fera le déplacement et participera à une master-class avant de s'envoler pour Lyon où le Festival Lumière lui remettra un prix pour l'ensemble de son oeuvre. 

Elephant de Gus Van Sant

Le réalisateur américain Gus Van Sant, étrillé au dernier Festival de Cannes pour son dernier opus, The Sea of Trees (voir la vidéo), pourra se consoler grâce à l'exposition organisée par la Cinémathèque (une première en France) qui aura lieu au printemps prochain et qui souhaite aussi faire connaître une facette méconnue du cinéaste, celle de plasticien et de photographe.

Gerard Depardieu 

Parmi les nombreuses rétrospectives qui jalonneront la saison, on peut citer celles consacrées à Sam Peckinpah, le réalisateur culte de La Horde Sauvage et Les Chiens de Paille, Mathieu Amalric, Raoul Ruiz, John Huston et Gérard Depardieu. Une sorte de retour aux sources cinéphiliques pour l'ogre du cinéma français après de nombreux errements artistiques et politiques. 

Paul Verhoeven

Enfin, l'évènement Toute la Mémoire du Monde (voir l'article sur l'édition 2015) se déroulera en février 2016, avec comme invité d'honneur le cinéaste hollandais Paul Verhoeven (Robocop, Basic Instinct), qui en profitera pour lancer son nouveau long métrage, Elle, tourné à Paris et en français avec Isabelle Huppert. 

Une programmation de qualité qui fait aussi la part belle aux réalisateurs méconnus (Miklos Jancso, Annett Wolf) et qui n'hésite pas à faire quelques choix iconoclastes, notamment la rétrospective Pierre Richard prévue à l'été prochain. 

Saison 2015-2016 de la Cinémathèque française 
Renseignements : www.cinematheque.fr

lundi 22 juin 2015

La bataille de la Montagne du Tigre

 
Suite à la capitulation japonaise à la fin de Seconde Guerre mondiale, la Chine, après des années de conflit avec l'occupant nippon, est désormais un pays détruit en proie à la guerre civile. Ayant empêché le pillage d’un village, l’unité 203 de l’Armée de Libération décide de rester et d’affronter Hawk, un bandit lourdement armé, retranché dans une forteresse impénétrable érigée sur la Montagne du Tigre. Pour y trouver une faille, l’officier de reconnaissance Yang (Zhang Hanyu) décide d’infiltrer l’organisation de Hawk.

Le cinéma chinois possède des codes artistiques et narratifs différents de ce que nous connaissons en occident. Même si Tsui Hark a œuvré au pays de l’Oncle Sam pendant les années 90, La Bataille de la Montagne du Tigre est un véritable blockbuster chinois qui sort complètement des standards américains. Ici, il ne s’agit pas de superhéros cherchant à sauver le monde mais d’un petit groupe de soldats se lançant dans une lutte désespérée contre un tyran voulant imposer de façon définitive sa puissance sur toute une région. Tsui Hark, 65 ans et toujours aussi dynamique dans sa mise en scène, nous livre un pur divertissement à la narration souvent chaotique et aux scènes d’action comme seul le cinéma asiatique sait les réaliser : extravagantes et jusqu’au-boutistes.


Usant et abusant de ralentis en pagaille, de bullet time explosifs et d’une caméra virevoltante, le réalisateur chinois s’amuse, comme à son habitude, à toujours repousser les limites du cinéma en 3D malgré des effets spéciaux numériques parfois grossiers. Les fans du réalisateur hong-kongais retrouveront ainsi sa patte légendaire dans des séquences d’action généreuses et frôlant le n’importe quoi jubilatoire. Il n’est donc pas étonnant de voir s’entrechoquer deux grenades en plein vol ou de suivre la trajectoire d’une balle rebondissant sur des casques pour finalement terminer sa course entre deux yeux dans une gerbe de sang.


Si on pourra reprocher certains décors en carton-pâte rappelant les James bond des années 60 ou encore le surjeu de la quasi-intégralité du casting, c’est bien la narration qui déroute véritablement. Contrairement aux normes occidentales qui cherchent à jalonner le chemin du héros du plus grand nombre d’obstacles possible, La Bataille de la Montagne du Tigre suit une voie bien différente. Le méchant Tout-Puissant au début ne fait qu’accumuler les erreurs pour finalement perdre la partie, ce qui contribue à tuer une grande part du suspense et de relâcher l’attention du spectateur qui reste étonné par le manque de clairvoyance des méchants et l’absence de problèmes rencontrés par les gentils héros. Mais même si ces différences de traitement peuvent mettre sur la touche un bon nombre de spectateurs, on ne peut que saluer la volonté de Tsui Hark de sortir son film de la simple évocation d’un fait historique.

Cette adaptation du roman « Tracks in the Snowy Forest », publié en 1957, se base sur les souvenirs d’un jeune chinois se replongeant dans les récits de son grand-père, évitant ainsi de coller strictement aux faits. C’est pourquoi les bandits semblent sortir d’un univers de fantasy avec notamment le personnage de Hawk toujours accompagné de son aigle et ressemblant étrangement à Heihachi Mishima, personnage du jeu vidéo Tekken. Les décors répondent aussi à cette idée lorsqu’il s’agit de montrer la forteresse de la Montagne du Tigre, ressemblant plus à un château médiéval perché sur une falaise qu’à un bunker traditionnel de la Seconde Guerre mondiale. Ajouté à cela un remarquable affrontement entre le héros Yang et un tigre en plein milieu d’une forêt enneigée et une seconde fin spectaculaire (attention à ne pas quitter la salle au début du générique !) et vous obtenez un film à mi-chemin entre l’hommage et le grand spectacle fantastique. Ou comment transformer une réalité historique en légende immortelle.

Alexandre Robinne

Chine - 2h22
Réalisation : Tsui Hark - Scénario : Jianxin Huang
Avec :  Hanyu Zhang (Yang Zirong), Tony Kai Fai Leung (Hawk), Nan Yu (Ma Quiglian). 

Disponible en DVD et Blu-Ray chez Metropolitan
 

jeudi 18 juin 2015

Mustang



La Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes a décidément frapper fort cette année en exposant Much Loved, un film cru et nécessaire sur la prostitution au Maroc, actuellement victime d'une odieuse campagne de dénigrement dans son pays (le film sortira en France en septembre) et la révélation Mustang, premier long métrage de Deniz Gamze Ergüven. La prometteuse cinéaste signe une oeuvre dense, sensible, à l'énergie enivrante, sur la dure condition des femmes en Turquie.

L'action se déroule dans un petit village turc, au bord de la Mer Noire. En rentrant de l'école, des jeunes filles s'amusent avec des garçons sur la plage. Ces jeux insouciants vont provoquer la colère de la famille qui va décider de claquemurer les adolescentes dans leur maison devenue progressivement une prison. Les cours de pratiques ménagères remplacent l'école et les mariages commencent à s'arranger.


Le Mustang est dixit la réalisatrice, "un cheval sauvage qui symbolise parfaitement mes cinq héroïnes, leur tempérament indomptable, fougueux." Il est en effet l'incarnation de l'irrésistible vent de liberté qui souffle sur le film et ses personnages. La réalisatrice dénonce très clairement une société archaïque et rétrograde où la place de la femme semble définitivement se cantonner à la maison, en totale servitude, obligée de porter des robes "couleur de merde". Il est évidemment choquant de voir ces gamines, âgées d'à peine 16 ans, mariées contre leur gré. La cinéaste prend son sujet à bras-le-corps, allant jusqu'à démontrer l'absurdité de la situation lorsque l'un des couples fraichement mariés doit absolument prouver à la famille que la promise n'est plus vierge.


Tout ceci se déroule aujourd'hui dans une société qui préfère déscolariser les filles plutôt que de les éduquer et dont le regard qui est posé sur elles est insidieusement perverti par les hommes devenus bourreaux, avec la complicité des femmes qui se doivent de respecter les traditions. On pense bien sûr au Virgin Suicides de Sofia Coppola, autre histoire d'oppression dans l'Amérique des années 70. Mais le film se plaçait du point de vue des garçons alors que dans Mustang, nous sommes profondément attachés à ces cinq soeurs, et plus particulièrement à la dernière, la véritable héroïne qui ne veut pas finir comme les autres et qui va tout faire pour s'évader.

Deniz Gamze Ergüven aime les contrastes, en opposant intelligemment la caractère sordide de cette histoire à la clarté et à la beauté du lieu. Elle filme une sorte de prison apaisante mais n'hésite pas à aérer son récit en filmant une escapade lors d'un match de football, aussi joyeuse que cocasse. Malgré la dureté de certaines scènes, on est peu à peu envahi par cette atmosphère solaire et étonnamment sereine, amplifiée par la très belle musique de Warren Ellis (membre du groupe Nick Cave). Comme si la réalisatrice était persuadée que le génération qui l'a suivie, plus déterminée et moins soumise, saurait repousser les frontières de l'obscurantisme grâce à son insatiable soif d'émancipation. Ce message et la manière éclatante avec laquelle il est porté nous emporte et nous procure un bien fou.

Antoine Jullien

France / Turquie - 1h34
Réalisation : Deniz Gamze Ergüven - Scénario : Deniz Gamze Ergüven et Alice Winocour
Avec : Günes Nezihe Sensoy (Lale), Doga Zeynep Doguslu (Nur), Tugba Sunguroglu (Selma). 

Disponible en DVD chez Ad Vitam

vendredi 12 juin 2015

Comme un avion


Comme un avion, le nouveau film de Bruno Poladydès, sort à une période particulièrement propice. L'été arrive, il fait chaud, l'air devient moite, le temps semble un peu au ralenti, quoi de mieux que d'aller flâner dans l'univers délicieusement intemporel du réalisateur de Dieu Seul me voit et Adieu Berthe. En racontant la parenthèse (dés)enchantée d'un quinquagénaire qui part vers des flots plus apaisants, le cinéaste interroge notre besoin impérieux d'évasion, avec une sensibilité et une drôlerie qui font mouche.

Le réalisateur interprète Michel, un infographiste passionné par l'aéropostale qui commande un jour un kayak en kit, lui rappelant le fuselage d'un avion. Il commence par s'entraîner au pagaiement, seul sur le toit de son immeuble, avant que sa femme ne le pousse à accomplir une traversée. Le voici alors embarqué sur les eaux d'une jolie rivière. Lors de sa première escale, il découvre une guinguette située le long de la rive. Il décide de s'y arrêter et installe sa tente pour une nuit. Mais l'endroit lui procure un tel réconfort qu'il a beaucoup de mal à le quitter.

Bruno Podalydès

Ce résumé pourrait laisser penser que Podalydès tombe dans un passéisme primaire alors que c'est tout le contraire. Il confronte la réalité d'une société hyperconnectée qui a fini par nous rendre prisonniers à une échappée bucolique vécue comme un temps de ressourcement passager. Le cinéaste s'amuse de ce décalage, à voir les séquences ou Michel, resté dans la guinguette, fait croire à sa femme qu'il continue de naviguer, lui postant des photos sur son téléphone alors que l'appareil indique qu'il n'a pas bougé. Même quand on veut fuir le réel, il nous rattrape sans cesse. 

Sandrine Kiberlain et Bruno Podalydès

L'acteur-réalisateur, jusque là au second plan, laissant la part belle à son frère Denis, s'est donné pour la première fois le rôle titre et il a bien fait. Lunaire, doux rêveur et maladroit, il est le personnage idéal pour une flânerie existentielle et poétique. Sa passion de l'aviation et de Jean Mermoz et son attachement à l'enfance (il demeure un grand lecteur des Castors Juniors !) nous touchent autant qu'il nous amuse lors de séquences incongrues et burlesques, comme lorsque son kayak bifurque dans la mauvaise direction et se retrouve coincé en lisière d'un supermarché. Il est aussi très bien entouré, du tandem farfelu Michel Vuillermoz/Jean-Noël Brouté aux femmes qui partageront son expédition, d'Agnès Jaoui, la patronne de la guinguette, que l'on pas aussi bien filmée depuis longtemps et avec laquelle il met en place de malicieux jeux de piste, à Vimala Pons, celle qui pleure quand il pleut en passant par Sandrine Kiberlain, l'épouse encore amoureuse, qui tente d'injecter un brin de folie à son couple.

Bruno Podalydès réussit une prouesse car il s'agit d'un film sans but et direction précises, au gré du courant. Pourtant, on a aucune envie de quitter cette rivière, les personnages qui la peuplent, son atmosphère grisante, ses moments impromptus de danse endiablée. A la manière dont Michel retarde toujours son départ, on pense à Un Jour sans Fin, sauf que cette fois c'est lui qui ne veut pas partir. Avant finalement de retrouver sa femme dans une magnifique séquence, enveloppée par la voie rocailleuse d'Alain Bashung, l'une des plus belles scènes de retrouvailles qu'on ait vu depuis longtemps. Et qui dit tout de la personnalité de ce cinéaste décidément inclassable.

Antoine Jullien

France - 1h45
Réalisation et Scénario : Bruno Podalydès 
Avec : Bruno Podalydès (Michel), Agnès Jaoui (Laëtitia), Sandrine Kiberlain (Rachel), Vimala Pons (Mila), Michel Vuillermoz (Christophe).



Disponible en DVD et Blu-Ray chez UGC

mardi 9 juin 2015

Le 4ème Champs-Elysées Film Festival


Le Champs-Elysées Film Festival, dédié au cinéma français et américain et qui se déroule dans plusieurs cinémas de la plus belle avenue du monde, fête sa 4ème édition présidée cette année par l'acteur britannique Jeremy Irons (voir interview) et la comédienne Emilie Dequenne (voir interview).

Une compétition de 8 longs métrages indépendants américains et de 22 courts-métrages venant des deux pays se disputeront le Prix du Public alors que de nombreuses avant-premières seront proposées dont plusieurs titres du dernier festival de Cannes : Valley of Love de Guillaume Nicloux (voir vidéo), Fatima de Philippe Faucon, Asphalte de Samuel Benchetrit. 

Le festival propose également de se replonger dans l'histoire de cinéma à l'occasion de la reprise de plusieurs classiques en version restaurée : Citizen Kane d'Orson Welles, Les Blues Brothers de John Landis, La Prisonnière du désert de John Ford, Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle, Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard ou encore Un Cœur en Hiver de Claude Sautet.  

Jeremy Irons, président du 4ème Champs-Elysées Film Festival

Jeremy Irons viendra donner une Master Class de même que le réalisateur Alan Parker (voir interview) qui n'a plus tourné depuis 2003 et qui évoquera les films importants de sa carrière que les spectateurs pourront (re)découvrir,  de Midnight Express à Bugsy Malone en passant par Shoot the Moon. 

Autre invité d'honneur, William Friedkin (voir interview), le cinéaste de L'Exorciste et French Connection, qui viendra présenter une version remasterisée de son Sorcerer, remake du Salaire de la Peur

Mon Cinématographe couvre l'évènement, on en reparle très prochainement. 

Champs-Elysées Film Festival du 10 au 16 juin.
Renseignements : http://www.champselyseesfilmfestival.com/2015/fr/

lundi 8 juin 2015

Mon Cinématographe au Marché du Film de Cannes


A l'occasion du 68ème Festival de Cannes, Mon Cinématographe a parcouru les allées du Marché du Film, le plus important au monde, en allant à la rencontre de la société de production California Pictures. 

Steven Istock, son président, et Justin Finney nous expliquent l'importance de ce Marché devenu incontournable. 


vendredi 5 juin 2015

Mon Cinématographe dans La Grande Séance de juin


Mon Cinématographe a participé à l'émission La Grande Séance sur Séance Radio qui a comme invitée l'actrice Emmanuelle Bercot, Prix d'interprétation du dernier festival de Cannes pour Mon Roi de Maïwenn (voir notre chronique cannoise), et réalisatrice de La Tête Haute, présenté en Ouverture du festival, un drame intense et remarquablement interprété sur un jeune en difficulté. Le film connaît un beau succès en salles (voir la vidéo). 

Mon Cinématographe a lancé un boycott contre l'overdose de remakes américains de classiques des années 80-90, à l'occasion de la sortie de Jurassic World le 10 juin. Et le débat de l'émission portait sur le fait que les Palmes d'Or ne seraient aujourd'hui plus grand public. Un air de "c'était mieux avant" auquel nous avons apporté quelques nuances.

Bonne écoute !

Antoine Jullien