S'il ne faut voir qu'un seul film en cette fin d'année, alors vous ne devez manquer sous aucun prétexte Whiplash de Damien Chazelle. Ce jeune prodige de 29 ans signe une véritable bombe cinématographique, le Full Metal Jacket de la musique, un duel déjà inoubliable entre un professeur de musique tyrannique et son jeune élève batteur de jazz.
Jamais on avait décrit la musique de cette façon, filmée comme une torture physique, un acte sportif, un véritable dépassement de soi. Porté par les interprétations exceptionnelles de J.K. Simmons et la révélation Miles Teller, Whiplash vous emporte vers des cimes d'intensité rarement atteintes, ne relâchant jamais la tension jusqu'à un final sensationnel.
Nous avons eu la chance de rencontrer Damien Chazelle et J.K. Simmons lors du Festival de Cannes où le film était présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, après avoir raflé le grand Prix à Sundance et avant de remporter celui de Deauville. Ils évoquent pour nous ce film majeur dont on devrait reparler aux prochains Oscars.
Etats-Unis - 1h47
Réalisation et Scénario : Damien Chazelle
Avec : Miles Teller (Andrew), J.K. Simmons (Fletcher), Paul Reiser (Jim), Melissa Besnoit (Nicole).
super interview; merci pour le lien sur Allociné, passionnant; merci. Ce que j'aime, c'est que les réponses sont longues; du temps est offert au réalisateur et à l'acteur. J'en ai tellement marre des 10 secondes des news channel et autres télé, interrompues en plus par le présentateur, en paroles et en images. Et pourtant je ne suis pas fan du film (que je me suis promis de revoir toutefois suite aux multiples critiques élogieuses). Je l'ai vu à une séance géniale où on ne sait pas quel film on va voir et je ne savais rien sur ce film: bien sûr, j'ai été ébloui visuellement et par les acteurs, même le pére...pas trop la petite-amie...Jk Simmons que je ne connaissais que par son (petit) rôle hilarant de Burn After Reading...mais là il ne m'a pas fait rire du tout...même et surtout ses blagues horribles non PC...rien ne justifie cette attitude...je crains que ce film et ce prof soient pris comme exemples à suivre pour obtenir le meilleur...le New-Yorker magazine a remis en question l'anecdote justifiant sa méthode au sujet de Charlie Parker ayant été motivé comme cela. Dans l'interview JK Simmons parle de philosophie de ce personnage, je crois que cela relève plus de la psychiatrie. C'était sans doute pas l'intention de Chazelle puisqu'il dit dans votre interview qu'il n'approuve pas ces méthodes mais il les présente quand même comme efficace: ce qu'elles ne sont pas car la fin ne justifie pas les moyens etc. (merci encore pour ce lien; j'ajoute votre blog à toute ma lecture en retard). Cordialement, PierreTwo
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